Avis de Soutenance de thèse

Lundi 15 septembre 2025 à 14h00 – Amphi 208

Madame Meijie LI

Soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés

Study of the molecular mechanisms that control iron-mobilizing coumarin biosynthesis, trafficking and storage

 

Ecole Doctorale : GAIA – Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau
Spécialité : BIDAP – Biologie, Interactions, Diversité Adaptative des Plantes
Etablissement : Université Montpellier

Unité de recherche : IPSiM – Institut des Sciences des Plantes de Montpellier
Equipe : FeROS – Nutrition Minérale et Stress Oxydatif

Devant le jury composé de :

  • José Le Gourrierec-Gentilhomme, Maître de conférences Université d’Angers, IRHS Angers, Rapporteur
  • Massimiiano Corso, Chargé de recherche INRAE, IJPB Versailles, Rapporteur
  • Karine Gallardo-Guerrero, Directrice de recherche INRAE, Agroécologie Dijon, Examinatrice
  • Helen North, Directrice de recherche INRAE, IJPB Versailles, Examinatrice
  • Sébastien Thomine, Directeur de recherche CNRS, I2BC Gif-sur-Yvette, Examinateur
  • Enric Zelazny, Chargé de recherche CNRS, IPSiM Montpellier, Examinateur
  • Christian Dubos, Directeur de recherche INRAE, IPSiM Montpellier, Directeur de thèse

Résumé :
Le fer (Fe) est essentiel pour la plupart des organismes vivants. Bien que le Fe soit l’un des éléments les plus abondants dans le sol, il est généralement peu disponible pour les plantes car il est principalement présent sous forme d’oxydes ou d’hydroxydes de fer insolubles. C’est notamment le cas dans les sols calcaires, qui représentent un tiers des terres cultivées dans le monde. Pour faire face à cette faible biodisponibilité, les espèces non graminées ont développé un mécanisme de réduction pour extraire le fer du sol. Il a récemment été démontré que la sécrétion de coumarines mobilisatrices du fer (FMCs) par les racines des plantes, via le transporteur PDR9, joue un rôle important dans ce processus.
Mon projet de doctorat vise à mieux caractériser les mécanismes moléculaires qui régulent la biosynthèse et le transport des FMCs, afin d’améliorer la nutrition en fer des plantes, en utilisant Arabidopsis thaliana comme organisme modèle. Dans ce cadre, trois axes ont été développés :
(i) La première partie de ma thèse se concentre sur l’étude de la régulation post-traductionnelle de l’activité de PDR9, et a pour objectif de déterminer si des modifications telles que la phosphorylation et l’ubiquitination de PDR9 peuvent influencer son activité et/ou sa localisation cellulaire/sous-cellulaire.
(ii) La deuxième partie de ma thèse vise à identifier de nouveaux gènes impliqués dans la sécrétion des FMCs via une approche ciblée. Ici, je me suis concentré sur la caractérisation d’un nouveau transporteur potentiel de FMCs, appartenant à la famille des PDR/ABCG.
(iii) La dernière partie de ma thèse a pour objectif de déterminer précisément, in planta, où les coumarines sont synthétisées dans les racines d’Arabidopsis, notamment en étudiant la localisation de tous les acteurs connus impliqués dans ce processus, ainsi que la manière dont ces profils d’accumulation sont influencés par un facteur de transcription de type bZIP, un nouveau régulateur potentiel de la biosynthèse et du transport des FMCs.

Mots-clés : Fer, Nutrition, Arabidopsis thaliana, Coumarines, PDR9