La découverte chez une graminée australienne de fragments d’ADN provenant d’autres plantes interroge sur la dissémination de fonctions facilitant l’adaptation des végétaux.
« La comparaison de son génome nucléaire avec celui de 146 autres graminées a montré que sur un total de 22 043 gènes, 59 gènes avaient été acquis latéralement, provenant au minimum de 9 espèces donneuses », indique Pascal-Antoine Christin (université de Sheffield), dernier auteur de l’étude. Et pour plus de la moitié d’entre eux, ces gènes sont actifs.