Thèse de Doctorat de l’Université de Montpellier

Vendredi 10 décembre à 10h, Amphi Philippe Lamour

 

Caractérisation fonctionnelle des protéines BolA chez Arabidopsis thaliana dans le transfert de centres Fer-soufre et dans l’homéostasie du fer

 

Ecole Doctorale : GAIA – Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau
Spécialité : BIDAP – Biologie, Interactions, Diversité Adaptative des Plantes
Etablissement : L’institut Agro – Montpellier SupAgro
Unité de recherche : UMR 5004 – BPMP – Biochimie et Physiologie Moléculaire des Plantes
Devant le jury composé de:

Sandrine Ollagnier de Choudens – Directeur de recherche au laboratoire Chimie et Biologie des Métaux – Rapportrice

Jean-Phillipe Reicheld – Directeur de recherche au Laboratoire Génome et Développement des Plantes – Rapporteur

Louis Grillet – Professeur assistant au National Taiwan University – Examinateur

Sébastien Besteiro – Directeur de recherche au Laboratory of Pathogen Host Interaction – Examinateur

Pierre Czerni – Professeur eu Plant Health Institute Montpellier – Examinateur

Florence Vignols – CR CNRS – Directrice de thèse 

Equipe: Nutrition Minérale et Stress Oxydatif

 

Résumé:

 

Le fer est un microélément essentiel pour le fonctionnement d’un grand nombre de voies biologiques. L’un des produits de l’assimilation du fer est le centre fer-soufre (Fe-S). Ces composés sont impliqués dans de nombreuses réactions essentielles comme la photosynthèse ou la respiration mitochondriale. De nombreuses familles de protéines sont impliquées dans la maturation des protéines à centre Fe-S, et parmi elles, on retrouve la famille des protéines BOLA. Les travaux de ma thèse se sont concentrés sur la recherche des fonctions de deux membres de la famille BOLA chez les végétaux appelés BOLA1 et BOLA4 Par des approches de transcriptomique et de suivi de gènes rapporteurs dans des plantes transgéniques, j’ai pu montrer que les gènes BOLA1 et BOLA4 ont une expression constitutive et se situent dans les plastes et les mitochondries. Après création et caractérisation du double-mutant bola1 bola4, j’ai également démontré que les protéines issues de ces gènes ont une redondance fonctionnelle entre elles et sont nécessaires au bon développement de la plante. La caractérisation phénotypique du mutant couplée à une approche protéomique a par ailleurs montré que BOLA1 et BOLA4 participent à la fois dans le maintien de l’architecture racinaire, la signalisation longue-distance, l’assimilation du carbone et l’homéostasie du fer. Il a également été observé que BOLA1 et BOLA4 semblent nécessaires au maintien de nombreuses voies impliquant des protéines à centres Fe-S. Ces résultats permettent une meilleure compréhension de la fonction de la famille BOLA et décrivent pour la première fois un rôle de BOLA1 et BOLA4 chez les végétaux.